
La bande de Gaza fait face à une crise humanitaire sans précédent, où la famine est devenue une cause de décès quotidienne. Le ministère de la Santé local rapporte plus de cent décès liés à la malnutrition depuis le début du conflit, avec près de la moitié de ces décès enregistrés au cours du seul mois de juillet. Cette accélération macabre témoigne de la dégradation rapide de la situation, alors que l’aide alimentaire peine à atteindre la population.
Les médecins et les résidents décrivent un tableau sombre, marqué par un manque criant de nourriture et de ressources vitales. L’hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, est désormais saturé. Aux patients blessés par les combats s’ajoutent des dizaines de Gazaouis souffrant de dénutrition sévère. Le directeur de l’établissement, Mohammed Abu Salmiya, a alerté sur la mort de plusieurs patients chaque jour, soulignant que vingt et un enfants sont décédés de faim dans les hôpitaux du territoire en soixante-douze heures seulement. Des milliers d’enfants sont désormais en proie à une malnutrition sévère, plongeant le territoire dans une situation critique où tous les services sont dépassés.
La situation humanitaire à Gaza est la pire jamais connue, avec un impact dévastateur sur les populations les plus vulnérables. L’urgence d’une augmentation massive et immédiate de l’aide humanitaire est plus que jamais critique pour prévenir d’autres pertes de vie et soulager les souffrances des habitants assiégés. Les appels se multiplient pour un accès sans entrave à l’aide et une protection des civils, alors que la catastrophe humanitaire s’intensifie chaque jour.