
Le trafic des TGV Sud-Est a été fortement perturbé le vendredi 25 juillet, entraînant des retards considérables pour des milliers de passagers. La cause de ce chaos ferroviaire : un impact de foudre sur une installation électrique située dans l’Ain, entre Lyon et Mâcon. Cet incident a contraint les trains à emprunter la voie classique, réduisant drastiquement leur vitesse et provoquant un véritable embouteillage sur le réseau.
Les retards ont atteint des sommets, avec des trains au départ de la Gare de Lyon, à Paris, accusant jusqu’à quatre heures et demie de retard. Les voyageurs à destination de la capitale n’ont pas été épargnés, subissant des délais similaires, parfois supérieurs à quatre heures vingt. La SNCF a confirmé à l’Agence France Presse (AFP) que le défaut d’alimentation électrique était localisé précisément à Cesseins, au sud de Mâcon.
En début de soirée, la situation restait critique. Le TGV en provenance de Montpellier, initialement prévu à 18h47, affichait un retard de trois heures trente. Celui de Lyon, attendu à 19h00, a subi un délai encore plus important, atteignant quatre heures vingt. Les départs vers des destinations comme Lyon, Annecy ou Grenoble ont également été lourdement impactés, avec des retards allant jusqu’à quatre heures trente, selon les tableaux d’affichage.
Malgré les désagréments, l’incident a été résolu en fin de journée. La SNCF a indiqué que le trafic reprenait progressivement un cours normal durant la nuit de vendredi à samedi. Cet événement souligne la vulnérabilité des infrastructures ferroviaires face aux aléas climatiques et l’impact direct sur les millions de voyageurs.