
La Bourse de Paris a clôturé la journée non loin de la barre des 7800 points, affichant une certaine indécision des marchés mondiaux. Après une ouverture en hausse, stimulée par des espoirs d’accord commercial entre l’Union Européenne et les États-Unis, le CAC 40 a finalement basculé en territoire négatif en cours de journée, sans parvenir à se redresser.
Les indices internationaux ont montré des évolutions contrastées. Le CAC 40 a reculé de 0,41% pour atteindre 7818,28 points, tandis que le SBF 120 a également fléchi de 0,36% à 5944,84 points. En revanche, le DAX allemand a progressé de 0,26% et le FTSE 100 de Londres a bondi de 0,83%. Sur les marchés asiatiques, le Nikkei a affiché une forte hausse de 1,59%, contrastant avec le Dow Jones et le Nasdaq qui, à la clôture européenne, étaient respectivement en baisse de 0,34% et en légère hausse de 0,32%.
La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux d’intérêt inchangés, marquant une pause après une série de baisses entamée en juin 2024. Cette décision était largement anticipée et intervient alors que l’inflation a atteint l’objectif de 2% de la BCE. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a souligné la nécessité d’une clarification rapide concernant les tensions commerciales avec les États-Unis. Un accord commercial entre Washington et Bruxelles semblerait se dessiner, prévoyant des surtaxes douanières de 15% sur certaines exportations européennes, avec des exemptions pour des secteurs clés comme l’aéronautique et les spiritueux. Sans accord, des taxes de 30% seraient appliquées dès le 1er août.
Parmi les valeurs en vue, Valneva a enregistré la plus forte hausse du SBF 120, progressant de 10,56% à 3,32 euros. À l’inverse, STMicroelectronics a lourdement chuté de 16,62% à 22,49 euros. Le fabricant de semi-conducteurs a annoncé un chiffre d’affaires de 2,77 milliards de dollars au deuxième trimestre, mais un résultat négatif de 97 millions de dollars, en partie à cause de charges de restructuration. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a eu un impact significatif sur STMicroelectronics, entraînant un ralentissement de sa croissance et affectant sa rentabilité. Pour sa part, BNP Paribas anticipe un bénéfice net record de 12,2 milliards d’euros en 2025.
L’agenda du vendredi 25 juillet sera dense avec la publication des résultats de treize sociétés du SBF 120. Deux indicateurs économiques majeurs sont attendus en Europe : l’enquête mensuelle de conjoncture des ménages français et l’indice Ifo des affaires en Allemagne. Aux États-Unis, le chiffre des commandes de biens durables sera surveillé de près dans le contexte actuel de guerre commerciale.