
Malgré un deuxième trimestre consécutif de baisse des ventes et un troisième semestre de recul des profits, le PDG de LVMH, Bernard Arnault, affiche un optimisme mesuré quant à l’avenir du marché du luxe. Le leader mondial du secteur a vu sa valorisation chuter d’un tiers en un an, mais Arnault estime que cette période de difficultés conjoncturelles ne devrait pas excéder la durée habituelle des crises, soit environ un an et demi à deux ans.
Dans un entretien exclusif, Bernard Arnault analyse la crise que traverse le secteur du luxe depuis plus d’un an. Particulièrement concerné par les droits de douane, il partage son point de vue sur les négociations actuelles entre l’Europe et les États-Unis, soulignant l’importance d’éviter une escalade. Il décrypte également les évolutions de la situation politique, économique et budgétaire de la France, offrant une perspective globale sur les défis et les opportunités.
La publication des résultats semestriels de LVMH, intervenue ce jeudi après la clôture de la B Bourse, a été l’occasion pour Bernard Arnault de réaffirmer sa confiance dans une reprise rapide du marché. Il compare la situation actuelle à des périodes difficiles déjà traversées par le groupe, insistant sur la capacité de résilience du secteur du luxe. Son message est clair : malgré les vents contraires actuels, le moyen terme s’annonce favorable.
Cet optimisme contraste avec les chiffres récents, mais s’appuie sur une analyse des cycles économiques et une confiance dans la solidité des marques du groupe. L’enjeu des droits de douane reste crucial pour LVMH, dont les activités sont fortement internationalisées. Les propos de Bernard Arnault interviennent alors que l’Europe et Washington tentent de trouver un terrain d’entente sur cette question épineuse.