La vie politique parisienne est en pleine effervescence. Suite à l’invalidation de l’élection du député macroniste de la 2e circonscription de Paris par le Conseil constitutionnel, une élection législative partielle est prévue à la rentrée. Cette situation a ravivé les tensions au sein de la droite, avec l’annonce des candidatures de Michel Barnier et de Rachida Dati. L’ancien Premier ministre, Michel Barnier, a officialisé sa proposition de candidature, tandis que la maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, qui vise ouvertement la mairie de Paris, a également exprimé son intérêt pour ce scrutin et a demandé à être entendue par Les Républicains (LR).
Face à cette potentielle « guerre des chefs », le parti Les Républicains cherche à apaiser les esprits. Il a pris acte de la demande de Rachida Dati et a décidé de temporiser une dizaine de jours avant de prendre une décision. La commission nationale d’investiture (CNI) des Républicains, chargée de préparer les investitures ou le soutien du mouvement aux candidats pour les élections , se réunira le lundi 28 juillet pour trancher. Cette commission, dont Michel Barnier est le président du Conseil national et Annie Genevard la présidente , joue un rôle crucial dans le choix des candidats LR. Michel Barnier a quant à lui clarifié qu’il n’avait aucune ambition municipale pour Paris, son engagement étant de représenter la circonscription à l’Assemblée nationale. Un geste qui pourrait contribuer à calmer le jeu avant la décision finale.
