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L'Élysée a affiché un excédent budgétaire de 6,7 millions d'euros en 2024, aidé par une dotation accrue. Malgré cette amélioration, la pression pour réduire les dépenses publiques persiste, alors que la Cour des comptes pointe des améliorations mais aussi des axes de progrès.

L’Élysée a clôturé l’exercice 2024 avec un solde budgétaire positif de 6,7 millions d’euros, une amélioration notable après un déficit de 8,3 millions l’année précédente. La Cour des comptes, dans son audit annuel, a souligné une « situation financière maîtrisée » pour les services de la présidence de la République. Cette performance est en grande partie attribuable à une augmentation de 11 % de la dotation de l’Élysée, atteignant 122,6 millions d’euros en 2024.

Malgré ces chiffres encourageants, la présidence fait face à une pression croissante pour la réduction du déficit public, comme l’a martelé François Bayrou. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité pour « tout le monde de participer aux efforts » pour rééquilibrer les comptes publics, visant à ramener le déficit à 4,6 % du PIB en 2026.

La Cour des comptes a relevé une baisse des dépenses de 2 % pour l’Élysée, s’établissant à 123,3 millions d’euros, malgré d’importants investissements liés notamment à des travaux de géothermie et à l’ouverture de la « Maison Élysée ». Les dépenses de déplacements présidentiels ont également diminué de 13 %, pour un total de 20 millions d’euros pour 94 déplacements en 2024, dont 34 à l’étranger. Des efforts sont salués concernant la gestion des déplacements et réceptions, avec des règles plus strictes sur la taille des délégations.

Cependant, certains aspects de la gestion budgétaire de l’Élysée continuent de susciter des interrogations, particulièrement en ce qui concerne la gestion du personnel et des logements de fonction. L’objectif de la Cour est de garantir une utilisation optimale des deniers publics et de renforcer le contrôle interne, notamment sur la cartographie des risques.