
Thierry Mariani, déjà désigné par le Rassemblement national (RN) comme tête de liste pour les élections municipales de 2026 à Paris, a officialisé sa candidature à la législative partielle dans la 2e circonscription de la capitale. Cette décision, annoncée à Marine Le Pen et Jordan Bardella, fait de ce scrutin un véritable prélude aux municipales à venir. L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, qui a rejoint le RN en 2019, remplace Melody de Witte, candidate RN aux législatives de juin 2024.
La 2e circonscription de Paris, qui s’étend notamment autour de la Tour Eiffel, est le théâtre d’une forte compétition. Du côté des Républicains (LR), l’ancien Premier ministre Michel Barnier a créé la surprise en annonçant sa candidature, rapidement soutenu par Bruno Retailleau. Cette démarche a visiblement irrité Rachida Dati, ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement, également pressentie pour la mairie de Paris. Une commission d’investiture LR devra trancher entre ces deux candidatures le 28 juillet.
Renaissance, le parti présidentiel, souhaite conserver cette circonscription. Après l’inéligibilité de l’ancien député Jean Laussucq, Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, pourrait porter les couleurs de la majorité. Cette situation de division au sein de la coalition gouvernementale réjouit Thierry Mariani, député européen RN, qui voit cette législative partielle comme un tour de chauffe pour les municipales de 2026. Ayant résidé à Paris depuis 1978 et plus précisément dans cette circonscription, il se positionne comme le représentant de « la seule opposition » face aux figures du camp Macron.