Air-India-Boeing-crash
Le bilan final du crash du Boeing 787 d'Air India survenu en juin en Inde s'élève à 260 morts. Toutes les victimes ont été identifiées. Un rapport préliminaire est attendu le 11 juillet sur les causes de l'accident.

Le bilan définitif de l’accident du Boeing 787 d’Air India survenu en juin dernier à Ahmedabad, en Inde, a été révisé à 260 morts, selon les autorités sanitaires indiennes. Les enquêteurs médico-légaux ont identifié toutes les victimes de cette tragédie aérienne. Ce chiffre inclut les passagers, les membres d’équipage et les personnes décédées au sol. Un précédent bilan faisait état de 279 morts, mais le nombre de victimes au sol a été revu à la baisse.

L’avion, un Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India, s’est écrasé le 12 juin sur des habitations peu après son décollage d’Ahmedabad, à destination de Londres. Sur les 242 personnes à bord, une seule a survécu à l’impact. Le directeur du principal hôpital public d’Ahmedabad, Rakesh Joshi, a confirmé que « tous les restes humains retrouvés jusqu’à présent sur le site du crash ont été identifiés et remis à leurs familles ».

Le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB) doit remettre un rapport préliminaire le 11 juillet à New Delhi, trente jours après cet accident, qui est le premier impliquant un Boeing 787. Toutefois, ce rapport ne sera pas nécessairement rendu public. Les enquêtes, auxquelles participent également les agences britannique et américaine, se sont notamment concentrées sur les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs, après analyse des enregistreurs de données de vol et des données vocales. À ce stade, les données n’indiquent pas de problème mécanique ou de conception du Boeing 787 ou de ses moteurs GE Aerospace GEnx-1b.

Des simulations réalisées par des pilotes d’Air India n’ont pas permis de reproduire les conditions de l’accident, ce qui suggère la possibilité d’un dysfonctionnement technique. Les enquêteurs ont confirmé que les pilotes avaient émis un appel de détresse Mayday juste avant l’impact. L’analyse complète des causes de l’accident prendra encore plusieurs mois.