
Pour la première fois, le défilé du 14 Juillet sur les Champs-Élysées prend une dimension nouvelle, axée sur la crédibilité opérationnelle des armées françaises. L’armée de Terre défilera comme si elle s’apprêtait à partir au combat, marquant un tournant après le récent discours du président Emmanuel Macron à l’Hôtel de Brienne. Les célébrations habituelles, incluant le défilé aérien et la présentation des écoles militaires, seront complétées par une démonstration de force et de préparation.
La 7e brigade blindée formera l’ossature du défilé, se présentant en « blocs opérationnels » et en « tenues de combat », selon les précisions du général Loïc Mizon, gouverneur militaire de Paris. Cette brigade, créée en 1955 et forte de 8 500 militaires, est qualifiée de « bonne de guerre », signifiant qu’elle est prête à être déployée très rapidement en opérations si nécessaire. Elle est actuellement déployée en Roumanie.
Les unités de la 7e brigade blindée défileront en trois blocs distincts : infanterie, cavalerie et appui, chacun comprenant 300 soldats. Cette présentation vise à symboliser une brigade pleinement opérationnelle et prête à l’action. Les militaires de la 7e brigade blindée défileront en treillis et casque lourd à bord de leurs véhicules blindés, y compris des VBCI (Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie) et des chars Leclerc « encagés » pour faire face à la menace des drones. Ce défilé illustre la volonté de montrer une armée française « prête au combat » face à un « monde plus brutal », une expression utilisée par le chef de l’État.